Au Ghana, un hastag pour faire pression sur le gouvernement


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Fix The Country
Fix The Country

#FixTheCountry, c’est le nom du hastag lancé par les activistes ghanéens pour exiger l’amélioration de leurs conditions de vie. A travers ce hastag, ils font la pression sur leur gouvernement qu’ils jugent « passif » face aux défis socio-économiques.

La lutte contre la corruption, la création d’emplois, l’amélioration de la qualité de l’éducation… C’est parmi les revendications des activistes ghanéens à travers le hastag #FixTheCountry. Lancé par les mouvements citoyens de la place, ce hastag et ses déclinaisons (#FixMotherGhana et #FixTheCountryNow et #FixTheCountryGhana) sont une arme de pression contre les maux qui rongent ce pays d’Afrique de l’Ouest.

Contrairement à d’autres pays en Afrique, les activistes ghanéens privilégient les campagnes numériques pour dénoncer les maux qui rongent leurs communautés. Avec l’ampleur de ce hastag, ils comptent organiser des manifestations publiques pour exiger la bonne gouvernance dans leur pays. « Nous organisons une marche de protestation, ce dimanche 22 mai. Nous appelons les jeunes Ghanéens à la mobilisation pour la réussite de cette manifestation citoyenne », lit-on dans un communique de presse dont copie nous est parvenue.

https://twitter.com/JamalYves/status/1393828586298220545?s=20

Pour l’activiste Ernesto Yeboah, « il est clair que nos dirigeants sont incapables de sortir notre pays du marasme et de la pauvreté. Nous avons faim. Les choses vont de mal en pis et cela ne fait pas la une des journaux. Il semble donc que ce qui se passe est un appel à un nouveau leadership qui est sur le point d’émerger », a-t-il déclaré dans une émission à DW.

Actuellement, des milliers d’internautes ont adhéré à la politique de ce hastag et n’hésitent pas à multiplier les revendications sur la Toile. Devant un tel engouement, les partisans du gouvernement ghanéens ont tenté de faire une contre-tendance, en lançant le hastag #FixYourSelf.

Notons que malgré le progrès économique enregistré ces dernières années, 24,2% de la population vit sous le seuil de pauvreté au Ghana, selon l’indice de développement humain (IDH) du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), publié en 2018.

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