C’est aussi cela, le rêve congolais. C’est cela, l’intérêt supérieur, le rêve d’une nation unie, dans le partage, contre les appétits égotiques, « Tous pour un, un pour tous », dirait-on : pour le Congo ! C’est cela, l’Union, le rassemblement du peuple congolais ! Au-delà de la politique, la culture : le mieux vivre-ensemble.
C’est ce que propose le comité de célébration des festivités des 60 ans de la littérature congolaise, sous le thème « Bâtissons des ponts culturels Nord-Sud », à l’instar de Jean Malonga (patriarche des écrivains congolais), dans son « Cœur d’Aryenne » (un ouvrage à lire à tout prix), qui unit Solange à Mambeké, dans une belle leçon d’amour, contre le cynisme humain dans l’ignorance et le mépris des uns pour les autres, encore et toujours pour la tolérance…
D’octobre à décembre 2013, partout où l’on peut se trouver, au Congo ou au-delà, n’hésitons pas de souffler les 60 bougies marquant les Noces de Diamant de la Littérature congolaise (1953-2013). Saisissons tous cette occasion pour nous réconcilier avec nous-mêmes, pour exprimer notre amour pour le Congo, nos racines, pour entretenir le baobab de notre mémoire collective, comme le fit humblement Tati Loutard dans ses Racines congolaises, ou encore le chantre de l’Hymne à la Paix des Congolais, Jacques Loubelo, qui vient d’entrer récemment dans l’histoire du Congo par la grande porte…
Animons des manifestations culturelles et festives partout. Manifestons notre ferveur pour la fierté congolaise, partout ! C’est ce que le Congo va se déployer à faire grâce à l’Union des Ecrivains et Artistes du Congo (UNEAC), qui a pris l’initiative de se constituer en pont entre l’Agora (Association à l’origine du projet Festivités 60) et le Congo, dans l’Union ou le Kitouandzi de Jacques Loubelo.
De nombreuses manifestations littéraires vont se dérouler partout, dans cette même période de trois mois marquant le dernier trimestre de 2013 : des lectures publiques, des concours de poésie, d’orthographe, nouvelle ou théâtre… des tables rondes au Congo et ailleurs, notamment avec le soutien de Galerie-Congo ou de l’Institut français du Congo, qui planifieront aussi des activités culturelles au Congo et en France.
Déjà le Congo est semé par le fleuve : le samedi 19 octobre 2013, ne manquons donc pas le Salon du livre International de L’Haÿ-les-Roses (en région parisienne), qui va consacrer un Carnet de voyage au fleuve Congo, comme un pont culturel, à l’occasion de la célébration des 60 ans de la Littérature congolaise d’expression française. Pour ce fleuve, qui est au centre du premier ouvrage congolais, venons tous déclamer notre poésie au Moulin de la Bièvre de L’Haÿ-les-Roses (dans le Val-de-Marne).
Et comme tout évènement qui se fête bien, les festivités des 60 ans de la littérature congolaise seront couronnées par un ouvrage littéraire collectif, Noces de Diamant, ouvert à tous les écrivains congolais, pour marquer la mémoire collective congolaise de l’empreinte indélébile des apports de la littérature à la fierté et l’âme congolaises.
Terminons donc cette année 2013 sous de bons auspices de l’éloge à la Culture, qui consiste à tendre la main vers l’autre comme un pont.
Que la fête soit belle !