Le portail Sobika, n°1 sur la communauté malgache, a développé une rubrique féminine, véritable site dans le site. Miss Sobika s’adresse aux jeunes filles malgaches qui peuvent s’y exprimer sans tabou et sans complexe.
Sur Miss Sobika, les jeunes filles malgaches peuvent échanger leurs coups de coeur et leurs coups de blues, trouver des infos beauté, suivre le feuilleton d’Hanitra qui raconte sa vie via le site, lire des portraits de femmes, participer au forum, dénicher et donner des bons plans de bars ou de coiffeurs, à Madagascar mais pas seulement.
» Le site, créé à Paris, est ouvert à tous les Malgaches, de l’Ile et de la diaspora « , explique Niry Jules, fondateur du site il y a tout juste un an avec sa femme, Sarah. Epaulé par un webmaster, le couple met régulièrement à jour le portail généraliste Sobika et sa rubrique féminine, Miss Sobika. » Au départ, nous avons monté un site de communauté axé sur l’expression libre. Un sondage a révélé que 60% de notre lectorat était féminin. Nous avons donc décidé de lui consacrer une rubrique qui deviendra peut-être un site à part entière. »
Miss Sobika
Résultat : des couleurs acidulées et un graphisme résolument jeune qui séduit surtout les teenagers. » Nous voulions toucher les jeunes femmes de 25-35 ans mais ce sont surtout les jeunes filles qui surfent sur Internet. Nos lectrices ont 18-20 ans en majorité. » Forte de 35 000 visiteurs par mois (avec 180 000 pages vues pour le mois de mai), Miss Sobika se félicite des échos du site dans la presse magazine française : 20 ans, Biba…
Le Courrier de la Miss est probablement la partie la plus active. Fait rare dans les milieux africains, les jeunes filles parlent sans tabou de sexe et de sentiments et Miss Sobika répond à tous leurs problèmes, distillant ses conseils. » Miss Sobika, c’est ma femme, qui a une formation en psychologie. De nombreuses jeunes filles font état de leur relation avec un garçon. Bien souvent, celui-ci est resté à Madagascar alors qu’elles sont en France, ce qui crée des déchirements « , raconte Niry Jules.
Au-delà des problèmes de coeur, Miss Sobika milite pour un » girl power » qui devrait porter ses fruits. » Ça fait plaisir de voir que les jeunes filles malgaches ont les mêmes préoccupations que les jeunes Européennes, que ce ne sont plus des filles prêtes-à-marier « , se réjouit le créateur du site. Ce sont des » sobikettes » (surnom des lectrices du site), décomplexées et indépendantes.