L’un des commanditaires des attentats de Paris, Salah Abdeslam, activement recherché par la police française, aurait contacté un proche via Skype pour qu’il l’aide à rejoindre la Syrie. Il aurait dit craindre les représailles de l’Etat islamique qui lui reprocherait de ne pas s’être fait exploser le fameux vendredi 13 novembre.
Appel de détresse ou stratégie ? L’un des commanditaires des attentats de Paris, Salah Abdeslam, activement recherché par la police française qui a diffusé, le 15 novembre 2015, un « appel à témoin » à son encontre, aurait contacté un proche via Skype pour qu’il l’aide à rejoindre la Syrie.
Français né à Bruxelles et vivant en Belgique, Salah Abdeslam a loué la Polo du commando du Bataclan qui a fait quelque 89 personnes tuées. En outre, sa carte bancaire a servi à régler deux chambres d’un appartement-hôtel à Alfortville, près de Paris, où ont logé des assaillants avant les attaques. Alors qu’il est activement recherché par la police française, la chaîne américaine ABC News révèle que Salah Abdeslam aurait cherché à minimiser son implication auprès d’un proche sur Skype. Il aurait eu un entretien Skype avec un de ses amis, mardi, demandant son aide pour rejoindre la Syrie.
Pour échapper aux polices européennes à ses trousses, après un mandat d’arrêt international qui a été lancé à son encontre, Salah Abdeslam, qui se trouverait à Bruxelles, tenterait de rejoindre l’Etat islamique (EI). Salah Abdeslam aurait demandé à son ami de s’excuser pour lui auprès de sa famille et de son frère. Toujours sur Skype, il aurait enfin expliqué craindre les représailles de représentants européens de l’EI qui lui reprocheraient de ne pas s’être fait exploser comme les autres kamikazes, le soir du vendredi 13 novembre 2015, à Paris.
Ce qui apparaît troublant est le fait que Salah Abdeslam, qui craint des représailles de l’EI, cherche à rejoindre la Syrie où l’organisation terroriste est plus fortement représentée.