L’attentat qu’a voulu perpétrer l’Algérien de 24 à Paris et qui a été déjoué n’a pas fini de révéler tous ses secrets. Les enquêteurs français recherchent actuellement au moins deux personnes présumées complices.
L’affaire de l’étudiant algérien de 24 ans, suspecté d’avoir projeté d’attaquer des églises de Villejuif, en région parisienne, suit son cours. Les enquêteurs sont actuellement à la recherche de complices présumés de l’étudiant Sid Ahmed Ghlam dans l’attentat terroriste qui a été déjoué dimanche dernier.
Blessé par balle et hospitalisé à l’Hôtel-Dieu à Paris, l’homme a été arrêté en possession d’un important arsenal. Il a expliqué s’être blessé seul en voulant se débarrasser de ses armes dans la Seine. Dans son appartement, les policiers ont découvrent plusieurs armes et des gilets tactiques laissent penser qu’il a des complices.
Des précisions du procureur de la République de Paris, François Molins, indique que cet étudiant en électronique, de nationalité algérienne, est arrivé en France en 2010 dans le cadre du regroupement familial. Connu des services de renseignements pour avoir projeté de rejoindre les rangs djihadistes en Syrie, cet Algérien est également mis en cause dans le meurtre de la Caudrésienne Aurélie Châtelain dans le même quartier.
Les services de sécurité sont formels : « Sid Ahmed Ghlam ne peut pas agir seul dans cette attaque qui se tramait sur le sol français ». Dès lors, au moins deux personnes pourraient être impliquées dans cette affaire. L’annonce de l’arrestation de cet Algérien de 24 ans, soupçonné de vouloir perpétrer un attentat contre « une ou deux églises », à Paris, a été faite, ce mercredi, par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve.