La ville de Nice en France a été, ce jeudi 29 octobre 2020, le théâtre d’un attentat perpétré dans une église, ayant coûté la vie à trois personnes. Que sait-on de l’auteur ? Quelles sont les victimes ?
Jeudi meurtrier en France où trois personnes ont perdu la vie lors d’un attentat qui a eu lieu dans une église, à Nice. Selon Monseigneur Moulins-Beaufort, président de la Conférence des Évêques de France, les victimes sont deux paroissiennes et le sacristain de l’église, un laïc d’environ 45 ans. Au moins l’une d’entre elles a été égorgée.
Quant à l’agresseur, les premiers éléments de l’enquête indiquent qu’il a été blessé par balle lors de l’intervention de la police. Neutralisé après l’assaut des forces de sécurité françaises, il a été transporté à l’hôpital. L’enquête préliminaire a permis l’identification du meurtrier. Il s’agit d’un migrant tunisien de 21 ans récemment arrivé par Lampedusa, en Italie.
Suite à cette attaque, qui intervient deux semaines après la décapitation d’un professeur en région parisienne, la France a pris de nouvelles mesures allant dans le sens du renforcement de la sécurité. Ainsi, le plan de sécurité Vigipirate a été élevé au maximum, et le chef de l’Etat français, Emmanuel Macron, a rassuré que le nombre de soldats déployés dans les rues passerait de 3 000 à 5 000 hommes.
Si la Tunisie, qui a condamné l’attaque, a annoncé l’ouverture d’une enquête à la suite des « soupçons selon lesquels un Tunisien a commis une opération terroriste à l’extérieur du pays », l’Italie a confirmé le séjour de cet homme, qui n’avait pas l’objet d’une fiche car inconnu de leurs services de sécurité. Pareil en France où l’homme demeure inconnu des services.
Le Président français, qui est d’avis que « si nous sommes attaqués, c’est pour les valeurs qui sont les nôtres, notre goût de la liberté », a évoqué une attaque au couteau d’un vigile du consulat français à Jeddah, en Arabie saoudite, survenue simultanément à celle de Nice.
Selon l’AFP, le pape François a dit « prier pour les victimes », tandis que la conférence des évêques de France a souhaité que « les chrétiens ne deviennent pas une cible à abattre ». Quant au Président des Etats-Unis, il a apporté tout son soutien au peuple français. « Nous sommes de tout cœur avec les Français. L’Amérique est aux côtés de notre plus vieil allié dans ce combat », a tweeté Donald Trump.