Le nouveau bilan provisoire de l’attentat de Marrakech, qui s’est produit ce jeudi, fait état d’au moins 16 morts. Deux blessés graves seraient décédés cette nuit. Les autorités marocaines ont affirmé ce vendredi qu’elles poursuivraient les réformes engagées.
Le bilan de l’attentat de Marrakech, qui a dévasté le célèbre restaurant Argana situé sur la touristique place Jemaa el Fna à Marrakech, s’est alourdi dans la nuit de jeudi à vendredi. Ce qui porte le nombre de décès à seize. Le dernier bilan était de quatorze morts dont des Français et un Néerlandais et de vingt-trois blessés.
Les réformes se poursuivront
L’attentat de ce jeudi est le plus meurtrier depuis les attaques islamistes de 2003 à Casablanca. Il aurait été provoqué par un kamikaze. Selon les témoins interrogés par la télévision marocaine, le terroriste aurait commandé un jus d’orange dans le café avant de se faire exploser quelques minutes plus tard. Mais un second témoignage affirme que l’auteur de l’attentat aurait simplement déposé une valise dans le café avant de quitter les lieux, contredisant ainsi la thèse de l’attentat suicide. Seule certitude pour les autorités marocaines, l’explosion est un attentat et toutes les pistes sont explorées, y compris celle d’Al Qaïda. Le roi Mohammed VI a ordonné « une enquête rapide et transparente ».
Khalid Naciri, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement marocain, a indiqué ce vendredi que cet attentat n’empêcherait pas son pays de poursuivre les réformes en cours. La France, qui a condamné cet attentat, n’a toujours pas confirmé le nombre de victimes françaises qui est de six, selon la presse marocaine. Le parquet de Paris a ouvert ce jeudi une enquête préliminaire.