Le Premier ministre français Manuel Valls a affirmé ce mardi que les autorités burkinabè sont toujours à la recherche de trois suspects qui seraient liés aux attaques terroristes qui ont frappé le Burkina Faso.
Les autorités sont toujours à la recherche de trois assaillants présumés qui seraient en lien avec les attaques qui ont frappé le Burkina Faso, a assuré ce mardi le Premier ministre français Manuel Valls. Selon ce dernier, les auteurs des attentats de Ouagadougou seraient au nombre de six. « Six individus ont ouvert le feu sur le café Cappuccino avant de se réfugier dans l’hôtel Splendid », a ainsi rapporté Manuel Valls.
Au total, 30 personnes ont péri dans les attaques qui ont meurtri le Burkina Faso. Une première pour ce pays qui avait jusque-là été épargné par le terrorisme contrairement à son voicin malien.
La trentième victime de cette tuerie, revendiquée par Al Qaida au Maghreb islamique, est la photographe franco-marocaine Leïla Alaoui. « La jeune femme est décédée vers 21h15, dans une clinique de la capitale, Ouagadougou, des suites d’un arrêt cardiaque », a indiqué l’agence de presse marocaine MAP, citant l’ambassade du Maroc au Burkina Faso. « La dépouille de la défunte sera rapatriée au Maroc aussitôt après l’accomplissement des procédures requises », selon l’agence marocaine.
La photographe avait été blessée par balles, vendredi soir, alors qu’elle se trouvait à la terrasse du café-restaurant Cappuccino. Transportée à l’hôpital, elle avait été opérée durant plusieurs heures. « Leïla a été touchée par les balles du terroriste à bout portant au poumon, à l’abdomen, au bras, à la jambe et au rein », a indiqué, lundi, sur Facebook, sa mère Christine Alaoui. Sur les réseaux sociaux de nombreux internautes lui ont rendu hommage, louant une jeune femme « talentueuse » et « pleine de vie ».
Le Burkina Faso, qui doit désormais vivre avec la menace terroriste, observe trois jours de deuil national depuis dimanche.