Le porte-parole de la police kényane a affirmé samedi que tous les agresseurs étaient des hommes. « Nous avons établi que Samantha ne faisait pas partie de l’attaque, il n’y avait pas de femme ». Ce qui écarte la Britannique Samantha Lewthwaite de toute implication dans l’affaire du Westage Mall.
La police kényane a estimé ce samedi que quatre à six personnes composaient le commando islamiste ayant attaqué le centre commercial Westgate de Nairobi , et non plus 10 à 15 comme précédemment affirmé. « De ce que nous avons maintenant, qui ressort de l’enquête, le nombre des attaquants était entre quatre et six. Aucun d’eux n’a réussi à s’échapper du bâtiment après l’attaque », a déclaré le chef de la police, David Kimaiyo, lors d’un entretien à la chaîne de télévision kényane KTN.
Depuis plusieurs jours, les estimations officielles était remises en question. Des images de surveillance diffusées samedi ont encore alimenté la controverse : ces images, certes filmées dans une seule partie du centre commercial, ne montrent que quatre islamistes armés, note TF1.
Toujours selon TF1, l’identité des assaillants est également controversée depuis le début : des informations ont fait état de la présence de combattants américains et britanniques, et même d’une femme, Samantha Lewthwaite, veuve d’un des kamikazes des attentats de Londres de 2005. Mais le porte-parole de la police kényane a affirmé ce samedi que « tous les agresseurs étaient des hommes. Nous avons établi que Samantha ne faisait pas partie de l’attaque, il n’y avait pas de femme », a-t-il dit. Une autre source policière a pu identifier trois des assaillants : deux Somaliens – Abu Baraal Al Sudani, Khatab Ali Khane – et un Kényan d’origine somalienne – Omar Nabhan.
En clair, le Britannique Samantha Lewthwaite n’a rien à voir avec l’attaque du Westgate, le 21 septembre dernier et qui a fait au moins 67 morts et 39 disparus.