Attaque de Boko Haram dans l’État du Niger au Nigeria : 10 morts et 160 personnes enlevées


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Un homme armé (illustration)
Un homme armé (illustration)

Des hommes armés soupçonnés d’appartenir au groupe djihadiste Boko Haram ont attaqué un village de l’État du Niger au Nigeria. L’attaque, perpétrée dimanche 26 mai, a coûté la vie à 10 personnes. Quelque 160 villageois ont été enlevés.

Des femmes et des enfants enlevés

Selon des sources locales, l’attaque a eu lieu dans la région de Kuchi, à environ 100 kilomètres à l’ouest de la capitale de l’État, Minna. Les assaillants sont arrivés à moto et ont ouvert le feu sur les villageois, avant de piller des maisons et des commerces et d’enlever 160 personnes, dont des femmes et des enfants. L’attaque n’a pas encore été revendiquée, mais les autorités nigérianes ont accusé Boko Haram d’en être responsable.

Le groupe djihadiste est actif dans la région depuis plusieurs années et a déjà mené de nombreuses attaques meurtrières contre des civils et des forces de sécurité. Cette nouvelle attaque est un drame pour les populations de l’État du Niger, qui vivent déjà dans la peur et la précarité. Le gouvernement nigérian a déployé des renforts militaires dans la région pour tenter de retrouver les personnes enlevées et de mettre fin aux activités des groupes djihadistes.

Guerre sans relâche contre Boko Haram

Le Nigeria mène une guerre sans relâche contre Boko Haram. Le 22 mai dernier, l’armée nigériane a indiqué avoir libéré des centaines d’otages, principalement des femmes et des enfants. Ces derniers étaient détenus par le groupe terroriste Boko Haram dans le Nord-Est du pays. Les otages avaient été enlevés lors de raids et d’attaques menés par Boko Haram au cours des mois et des années précédentes, avaient précisé les autorités nigérianes.

Les otages étaient retenus dans un camp de la forêt de Sambisa, un bastion du groupe Boko Haram. L’opération de sauvetage, au cours de l’opération, des combattants de Boko Haram ont été tués et leurs camps détruits, a été menée par l’armée nigériane avec le soutien de milices locales.

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