Privées de 800 m aux Jeux olympiques Tokyo 2021, Francine Niyonsaba et Caster Semenya ont décidé de s’aligner sur 5000 m pour espérer une qualification. L’athlète burundaise a décroché sa qualification pour le rendez-vous nippon de cet été, contrairement à la Sud-Africaine qui reste dans l’incertitude.
Atteintes de différences de développement sexuel (DSD), d’après World Athletic, Francine Niyonsaba et Caster Semenya ont été privées de 800 m aux Jeux olympiques Tokyo 2021. Les deux athlètes ont alors décidé de s’aligner sur 5000 m pour espérer une qualification. Ainsi, la Burundaise Francine Niyonsaba a ainsi validé son billet pour le rendez-vous nippon de cet été, mais la Sud-Africaine Caster Semenya tente toujours sa chance sur cette distance.
Seules trois options s’offraient aux deux athlètes pour pouvoir participer aux Jeux olympiques de Tokyo 2021. Soit faire baisser leur taux de testostérone ou courir les épreuves de sprint (100 m et 200 m), ou encore s’aligner sur les courses à plus de 1000 m. C’est tout naturellement qu’elles se sont tournées vers le 5000 m. Pari réussi pour la Burundaise Francine Niyonsaba, 28 ans, au meeting de Montreuil, avec un chrono de 14 minutes 54 secondes 38.
En revanche, Caster Semenya tente toujours de se qualifier pour Tokyo. Le double champion olympique a effectué trois courses sur 5000 m, cette année. La championne du monde du 800 m a tout de même connu une nette amélioration. Pour sa première course, elle avait réalisé un chrono de 16 minutes 14 secondes 43, en mars dernier. Lors des Championnats sud-africain d’athlétisme tenus en avril, Semenya affiche un chrono de 15 minutes 52 secondes 28.
D’ailleurs, Caster Semenya poursuit sa progression pour sa troisième course disputée le 27 mai à Durban. La Sud-Africaine rehausse son temps avec 15 minutes 32 secondes 15. Semenya peut toujours espérer participer aux JO, en essayant de réaliser un meilleur chrono.