Le président de la Transition malienne, Assimi Goïta, a décrété 72heures de deuil national, suite à l’assassinat d’une trentaine de Maliens, dans le centre du pays.
L’attaque terroriste perpétrée le vendredi 3 décembre, entre Songho et Bandiagara, au centre du Mali, ayant coûté la vie à une trentaine de personnes n’a pas laissé de marbre les autorités de la Transition à Bamako. En effet, un deuil national de 72 heures a été décrété par le président de la Transition malienne, le colonel Assimi Goïta.
Au total, 31 personnes ont été tuées lors d’une attaque « barbare » contre des forains. Pour rendre hommage aux victimes de l’attaque terroriste perpétrée entre Songho et Bandiagara, « les drapeaux seront mis en berne sur tous les bâtiments et édifices publics pendant toute la durée du deuil national à compter du dimanche 5 décembre courant », a annoncé Assimi Goïta.
Les assaillants avaient profité de l’opportunité du marché hebdomadaire de la localité, pour mener l’attaque contre un bus transportant des forains. Par ailleurs, 17 personnes ont été blessées au cours de cette même attaque sanglante. Le président de la Transition accède ainsi à la requête du président du conseil du cercle de Bandiagara, N’Dinde Ongoïba, qui avait demandé à l’Etat de décréter un deuil national.
A lire : Mali : une trentaine de personnes tuées dans une attaque