La recomposition du Conseil National de Transition au Mali a été autorisée, jeudi soir, par le chef de la junte militaire au pouvoir, le Colonel Assimi Goïta. Officiellement, cet organe législatif passe de 121 à 147 membres.
A travers un décret présidentiel publié dans la soirée de ce jeudi 21 juillet, le président de la Transition malienne, le Colonel Assimi Goïta, a indiqué que le Conseil national de Transition «est élargi par des représentants des Forces Armées et de Sécurité, du Mouvement du 5 juin (M5-RFP), des partis et regroupements politiques, des organisations de la société civile, des regroupements de femmes, des jeunes, des groupes armés signataires de l’accord pour la paix, des Mouvements de l’inclusivité, des organisations de défense des droits de l’Homme entre autres».
Précisant que le Conseil National de Transition est l’organe législatif de la Transition, Assimi Goïta souligne dans le communiqué que «les candidatures sont déposées au double du quota proposé à chaque composante». Il a par ailleurs indiqué que le Secrétaire général de la Présidence reçoit les listes des candidatures dans un délai de 7 jours ouvrables, «à compter de la date de publication du présent décret». Cette décision a été prise conformément aux recommandations des Assises nationales maliennes.
A la faveur d’une révision de la charte de la transition au Mali approuvée en février dernier par le Conseil national de Transition, l’augmentation du nombre des membres du CNT de 121 à 147 a été actée. Il a par ailleurs été retenu la suppression du poste de vice-président de l’organise législatif de la Transition. Le 3 juillet dernier, la CEDEAO a levé les sanctions économiques infligées au Mali et décidé de l’ouverture des frontières avec les Etats membres. Le Mali faisait l’objet de sanctions économiques et financières, prises le 9 janvier 2022, au Ghana.
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