L’Union Européenne a donné sa position sur l’Artemisia et son utilisation dans le cadre de la lutte contre la maladie à Coronavirus.
L’ambassadrice au Sénégal de l’Union Européenne, Irène Mingasson, a indiqué que l’institution n’est pas dans la position de refuser une contribution ou l’autre parce qu’elle viendrait d’un endroit ou d’un autre. C’est visiblement en réponse à une sortie du Président Malgache, Andry Rajoelina, qui fait un rapprochement entre les réserves à l’endroit du Covid6Organics à base d’Artemisia, au fait que cela « vient d’Afrique », que l’Union Européenne a tenu à apporter cette clarification, via son ambassadrice au Sénégal.
Pour Irène Mingassa, « ce virus nous touche tous. Nous sommes tous concernés, nous avons tous quelque chose à dire. Donc ce n’est certainement pas le moment, et certainement pas du tout la position de l’Union Européenne de refuser une contribution ou l’autre parce qu’elle viendrait d’un endroit à un autre. Aujourd’hui nous sommes solidaires, tout le monde contribue ».
« Aujourd’hui, nous avons beaucoup à apprendre les uns des autres et nous allons le faire, dans les mois et les années qui viennent sur les facteurs qui ont fait que le virus a était partout, et n’a pas frappé partout de la même manière. Quels sont les facteurs de résiliences, quels sont les éléments qui diffèrent d’un endroit à un autre ? Ça, ce sont ces choses que nous allons rechercher et découvert à l’avenir ».
La position de l’ambassadrice de l’UE au Sénégal est sans appel : « aujourd’hui, nous travaillons au niveau global, toutes les solutions, toutes les contributions à une solution sont les bienvenues », est d’avis que l’Artemisia n’est pas un médicament en tant que tel, c’est un remède, c’est l’une des possibilités. « Elle mérite certainement d’être examinée scientifiquement comme le sont d’ailleurs d’autres protocoles de remède de médicament ».
Soulignant l’intérêt de travailler sur la question du vaccin (chose impossible selon les scientifiques qui convoquent le cas du vaccin contre le VIH qui tarde, plus de 30 ans après), Irène Mingassa tente de rassurer : « aujourd’hui, nous travaillons au niveau global, toutes les solutions, toutes les contributions à une solution sont les bienvenues ».