L’ex-otage français Serge Lazarevic, libéré au Mali par Al-Qaida au Maghreb islamique, est rentré en France ce mercredi matin. Il a été accueilli par le Président français François Hollande.
Aussitôt après sa libération, le Français Serge Lazarevic, retenu en otage par Al-Qaida au Maghreb islamique depuis 2011, a pris l’avion pour la France, après avoir transité par le Niger. A sa descente d’avion, tôt ce mercredi matin, à Villacoublay, il a été accueilli par le Président français François Hollande, les membres de sa famille ainsi que des proches.
« Etre otage, ce n’est pas simple, c’est un peu compliqué. La vie est belle de retrouver la liberté (…). J’avais oublié ce qu’était la liberté. C’est plus cher que tout. Quand on est malmené, au bord de la mort, on pense davantage à la vie. Vive la liberté (…). Merci aussi au peuple français ». C’est ce qu’a lancé l’ex-otage Serge Lazarevic, qui n’a pas manqué de remercier les gouvernements ayant participé à sa libération.
Revenant sur sa santé, Serge Lazarevic qui se dit heureux d’être rentré, précise qu’il « récupère peu à peu. Je ne suis pas très bien physiquement, fatigué par le voyage mais content d’être en vie. Je suis hyper tendu mais à part ça, ça va. Je suis impatient de revivre un peu, retrouver la famille, sortir, aimer ».
De son côté, François Hollande, qui a tenu à dire merci à ses homologues nigérien et malien qui ont multiplié les contacts, a dit sa « joie de vous accueillir parce que je m’étais donné comme objectif de libérer tous les otages. Votre libération est une joie, il n’y a plus d’otages français dans le monde ». Et d’avertir : « N’allez pas dans des endroits dangereux, dans des lieux où vous pouvez être enlevé. Le monde est dangereux. Il y a des régions où il ne doit pas être accepté d’aller en voyage. Il n’y a plus de questions à se poser ».
Le dirigeant français a aussi fait un clin d’œil à l’armée française. « Nos soldats au Mali font un travail extraordinaire pour lutter contre le terrorisme, ce qui est une pression formidable contre les preneurs d’otage », a lancé Hollande.