Après les chiens algériens, Brigitte Bardot en croisade contre l’Aïd et crée la polémique


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Brigitte Bardot et l'Aïd
Brigitte Bardot et l'Aïd

Dans quelques jours, les musulmans du monde célèbreront la fête la plus importante de leur religion, l’Aïd al-Adha où le sacrifice d’Abraham. Mais, l’ancienne actrice française Brigitte Bardot, qui avait récemment écrit au Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, pour la défense des chiens et chats errants en Algérie, a exprimé sa colère face au silence du gouvernement sur le traitement des bêtes dans les abattoirs, le sacrifice rituel de l’Aïd… sa sortie a fait réagir beaucoup d’internautes.

Ce n’est pas la première fois que la militante pour les droits des animaux s’en prend au rituel musulman. Dans une lettre incendiaire adressée au gouvernement français, l’ancienne « pin up » et présidente de la Fondation Brigitte Bardot a dénoncé les maltraitances animales dans lesquelles elle classe la fête du sacrifice de l’Aïd el-Kébir. « J’en ai marre, j’en ai ma claque ! Je veux obtenir à n’importe quel prix une prise de conscience des atrocités, des cruautés, de tortures et des souffrances que les animaux subissent, chaque jour en France, dans une indifférence générale », fulmine de colère la militante des droits des animaux.

Consommation de viande de cheval, traitement des bêtes dans les abattoirs, « sacrifices rituels imposés par l’Islam », notamment pendant la fête de l’Aïd, torture des animaux en laboratoire pour « trouver des vaccins » contre le Covid-19, échanges internationaux d’animaux… Ce sont autant de pratiques que condamne la présidente de la fondation Brigitte Bardot. Elle appelle le gouvernement français, précisément le ministre de l’Écologie, Barbara Pompili, ainsi que l’ensemble des acteurs politiques, notamment les écologistes à faire assez pour la cause qu’elle défend depuis près de 50 ans.

Cette sortie de Brigitte Bardot a été largement critiquée sur les réseaux sociaux. « Si Brigitte Bardot avait un semblant de culture, elle ne serait pas aussi intolérante. Cependant, le rituel de l’Aïd el kébir ne fait pas partie des obligations de l’islam ni de ses piliers. Si on n’égorge pas de mouton, on ne va pas aller en enfer. Le problème au Maroc, c’est qu’on a construit toute une économie autour de ce sacrifice et qu’on a fait d’une sunnah une obligation dans l’inconscient collectif à la quelle mêmes des familles démunies doivent s’assujettir », a indiqué Zine El Alaoui Lamrani.

« Parlons de la dinde aux marrons, des canards pour le foie gras, et les magrets, le gigot d’agneau à Pâques…. Les abattoirs qui tuent des milliers d’animaux alors que la viande finie dans des bennes..!! Pitoyable !! », regrette Géraldine Galet. « Si elle veut vraiment dénoncer les souffrances des animaux, elle n’a qu’à aller voir ce qui se passe en Espagne, qui font souffrir des taureaux pour leur plaisir. Elle a raté encore une fois l’occasion de fermer sa gueule cette vieille dame ! », a indiqué Khalid Janah.

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