Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, termine sa tournée africaine, à Luanda, la capitale angolaise. Avant l’Angola, le Secrétaire d’État américain a séjourné au Cap Vert, en Côte d’Ivoire et au Nigeria.
Angola est la dernière étape d’une tournée africaine initiée par le Secrétaire d’État américain, Antony Blinken. A Luanda, le diplomate a rencontré le président João Lourenço et le ministre des Affaires étrangères de ce pays d’Afrique Australe, Tete Antonio. Les discussions ont tourné autour des relations bilatérales entre les États-Unis et l’Angola.
Blinken parle climat en Angola
Les deux parties sont revenues sur les engagements pris lors du sommet des dirigeants américains et africains dans plusieurs domaines. Le climat, la sécurité alimentaire, la coopération mondiale en matière de santé, l’engagement économique et le commerce… Beaucoup de points importants évoqués au cours de ce séjour angolais.
Lors de la précédente étape de cette tournée africaine, Blinken a saisi l’opportunité de son séjour au Nigeria pour visiter un complexe de start-up informatique. Le Secrétaire d’État américain a, en outre, inauguré un nouvel espace présentant la technologie américaine. Le diplomate a assuré que les États-Unis ont un intérêt croissant à travailler avec le Nigeria, investir dans le pays et établir des partenariats.
Défis d’éradiquer la corruption au Nigeria
« Il y a encore des défis à relever pour s’assurer que l’environnement des affaires soit le plus accueillant possible pour les entreprises », a dit Blinken qui a rencontré le président nigérian, Bola Tinubu. Le chef de la diplomatie américaine a insisté sur les défis permanents d’éradiquer la corruption au Nigeria. Outre le conflit à Gaza dont Abuja demande l’arrêt immédiat, la participation du Nigeria au G20 a été soulevée ainsi qu’au Conseil de sécurité de l’ONU.
Avant le Nigeria, Antony Blinken a été en Côte d’Ivoire où il a eu un entretien avec le président Alassane Ouattara. Au cours de ce tête-à-tête en date du mardi 23 janvier 2024, à Abidjan, le dirigeant ouest-africain a plaidé pour un retour de la paix dans la Bande de Gaza. Ouattara a, en outre, déploré les multiples coups d’État en Afrique de l’Ouest, évoqué le poids du terrorisme et révélé le soutien de Washington dans le renseignement.