La cérémonie des Grammy Awards a livré ses résultats cette nuit. Une fois de plus, l’artiste béninoise, Angélique Kidjo a été sacrée.
La 64e édition des Grammy Awards s’est tenue cette nuit au MGM Grand Garden Arena de Las Vegas. Une nouvelle fois, la méga-star béninoise a confirmé son statut de monstre de la musique africaine et mondiale. Elle a décroché le Grammy du Meilleur album de musique du monde face aux Nigérians Wizkid et Femi Kuti, avec l’opus Mother Nature. Le cinquième Grammy Award de sa carrière, après ceux de 2007 avec l’album Djin Djin, de 2014 avec Eve, de 2015 avec Sings et de 2020 avec Celia. Une parfaite moyenne pour l’artiste qui a été nommée au total 10 fois pour cinq succès.
L’album Mother Nature, qui a valu cette nouvelle distinction à la diva de la musique béninoise, a bénéficié de la collaboration de certains grands noms de la musique africaine qu’Angélique Kidjo n’a pas manqué de remercier depuis la scène des Grammy Awards : « Lorsque j’ai remporté [mon dernier] Grammy, j’ai dit que les jeunes musiciens africains allaient prendre le monde d’assaut. Alors, je tiens à les remercier : Yemi Alade, Burna Boy, Sting, Mr Eazi, Zeynab, Lionel Lueke… ».
Sur la liste de personnes remerciées, il y a bien sûr les fans : « Et à tous les fans, amoureux de la musique, vous êtes toujours là quand nous avons besoin de vous. Quand vous écoutez, nous avançons. Nous sommes tous africains », conclut la nouvelle nominée qui doit se produire à partir de demain à Seattle et ensuite dans l’Arizona.
Il est à préciser qu’Angélique Kidjo n’est pas la seule star africaine à porter le flambeau du continent pour cette édition des Grammy Awards. À ses côtés, il y a aussi le DJ sud-africain, Black Coffee, qui a décroché le prix du Meilleur album électronique de l’année, avec Subconsciously.
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