Analyses ADN : nouvelle chance pour Omar Raddad de prouver son innocence?


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Même s’il a été gracié en 1998 par Jacques Chirac, ex-Président français, Omar Raddad, l’ex-jardinier originaire du Maroc accusé d’avoir tué sa patronne Ghislaine Marchal, entend bien prouver son innocence grâce aux analyses ADN.

Quinze ans après le meurtre de son employeur Ghislaine Marchal, dont il est soupçonné, Omar Raddad est-il sur le point d’être innocenté? Même si l’ex- jardinier originaire du Maroc est aujourd’hui un homme libre depuis que l’ex-Président français Jacques Chirac l’a gracié en 1998 il entend bien prouver son innocence. Son nouvel espoir? les analyses ADN. L’objectif, identifier les auteurs du crime et ouvrir la voie à un procès en révision.

Deux ADN mêlés au sang de Ghislaine Marchal

Depuis 2001 en effet, il est établi que deux ADN étaient mêlés au sang de Ghislaine Marchal. Une première comparaison faite avec l’ADN d’Omar Raddad, condamné par la Cour d’assises de Nice, s’est révélée négative. Mais on ignore pour autant à qui appartient ces deux ADN. Son avocate, Me Sylvie Noachovitch, par requête, a accepté de nouvelles analyses pour confondre le ou les coupables du crime. Les ADN devraient être comparés au Fichier national des empreintes génétiques, qui recense les empreintes des personnes condamnées.

L’affaire Omar Raddad a fait le tour de la planète et pris en haleine de nombreux Français. Tout débute en 1991, lorsque Ghislaine Marchal est retrouvée morte dans la cave de sa villa de Mougins. Comme dans une scène digne d’un polar, les enquêteurs découvrent sur une porte de sa demeure l’inscription en lettres de sang « Omar m’a tuer ». Phrase choc qui emmène la justice à condamner l’ex-jardinier avant qu’il ne soit gracié par Jacques Chirac. Quinze ans après cette macabre découverte, le meurtre n’est toujours pas élucidé. Les zones d’ombres subsistent. Quinze ans après les faits, Omar Raddad pourra-t-il saisir une autre chance de prouver son innocence qu’il clame depuis tant d’années?

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