Ali Bongo cesse sa grève de la faim : Analyse des motifs


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Ali Bongo grève de la faim
Ali Bongo grève de la faim

Hier, RFI a annoncé que l’ancien président gabonais Ali Bongo avait mis fin à sa grève de la faim commencée le 14 mai. Il protestait contre l’incarcération de son épouse Sylvia et de leur fils Noureddin. Selon lui, ils étaient victimes d’actes de torture et de séquestration injustifiée.

Cette décision met fin à plusieurs semaines de tension.

Impact sur sa santé fragile et accord tacite

Un AVC en 2018 a déjà affaibli Ali Bongo. Récemment, son état de santé s’est rapidement détérioré, avec une perte de poids et une mobilité réduite. Ses proches l’ont donc pressé d’arrêter sa grève. Malgré leur insistance, il a continué jusqu’à fin mai, juste avant la visite en France du président Brice Oligui Nguema.

Peu après la fin de sa grève, des sources indiquent qu’Ali Bongo aurait conclu un accord tacite avec les autorités militaires. Ses fils Jalil et Bilal ont pu quitter le Gabon pour Londres avec leur belle-sœur Léa. Traumatisés, ils reçoivent maintenant un soutien psychologique à Londres.

Ali Bongo : Isolement et incertitude judiciaire persistante

La situation judiciaire de Sylvia Bongo et Noureddin reste préoccupante. Les vacances judiciaires commencent le 1er juillet, et aucune avancée n’est attendue avant le 19 août. Pendant cette période, on ne réalisera ni auditions ni actes judiciaires. De plus, les avocats n’ont toujours pas le droit de visiter Sylvia et Noureddin, malgré une intervention du ministre de la Justice.

Ali Bongo vit isolé sous surveillance médicale dans sa résidence de La Sablière. Un de ses anciens kinésithérapeutes a été rappelé pour lui prodiguer des soins. Même si Bongo est en meilleure santé aujourd’hui, l’incertitude plane toujours sur le sort de sa famille.

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