De peur de subir le même sort que lors de l’enterrement de Hocine Ait Ahmed à Ait Yahia, le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal s’est rendu à Tizi Ouzou sous une haute surveillance.
La région de Tizi Ouzou assiégée par la gendarmerie et la police algériennes ? Affirmatif a répondu une partie de la presse algérienne. Pour beaucoup, de peur de subir le même sort qu’il a eu lors de l’enterrement de Hocine Ait Ahmed à Ait Yahia, le Premier ministre algérien s’est rendu à Tizi Ouzou sous une haute surveillance.
De Tadmait à At Yani, le dispositif de sécurité déployé est impressionnant. Un gendarme tous les 100 m. Tous les carrefours remplis de voitures et de fourgons de la gendarmerie. Le pont de Taxuxt compte à lui seul 50 voitures de ce corps militaire. Même cas de figure pour la RN 12, de Tizi Ouzou jusqu à Boubhir, des gendarmes et d’autres soldats se tiennent aux abords de la route. Au carrefour allant à Tamda, il y a plus de 30 véhicules de gendarmerie et une quarantaine de motards, sans compter les hélicoptères qui survolent le ciel kabyle, indique le site Siwel.
C’est dans ce contexte que le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal a entamé, ce dimanche 29 mai 2016, une visite de travail dans la wilaya de Tizi Ouzou à partir de la commune de Tadmait, où il s’est rendu dans la pépinière de l’Entreprise régionale de génie rural (ERGR) Djurdjura. Le chef du gouvernement algérien a écouté une présentation sur le secteur agricole dans la wilaya décrit comme un bassin de production laitière, oléicole et de viande bovine.
Le Premier ministre a insisté sur l’augmentation de la production agricole nationale avec la perspective de dégager un excédent et d’aller vers l’exportation des produits issus de ce secteur, conformément à la politique nationale de diversification de la production hors hydrocarbures, souligne l’APS.