Une patrouille pédestre des éléments de l’ANP en ratissage dans la forêt Aït Yahia (Aïn El-Hammam), 50 km au sud-est de la wilaya de Tizi-Ouzou, a été victime, hier matin peu avant midi, d’un attentat à la bombe. Cinq éléments des forces de sécurité ont été tués et quatre autres blessés, avons-nous appris de sources hospitalières. Un accrochage a ensuite éclaté entre les éléments de l’ANP et les terroristes.
Les militaires étaient en progression dans le maquis de Tagounit et Igouffal, lorsque l’un d’eux a marché sur un engin explosif enfoui sous terre par les terroristes aux alentours de casemates, cibles de l’opération entamée depuis plus de deux jours.
Tout de suite après l’explosion, les terroristes, une quinzaine selon nos sources, ont ouvert le feu sur les militaires qui ont riposté et réussi à repousser l’attaque en dépit des pertes subies d’autant plus que d’autres sont arrivés en renfort. L’accrochage a duré plusieurs minutes selon nos sources. Les blessés ont été évacués vers les hôpitaux de la région. Nos sources indiquent que le groupe terroriste, auteur de l’attaque, a subi aussi des pertes et au moins quatre de ces éléments, en plus des blessures causées à d’autres, ont été abattus.
Cette action terroriste intervient, faut-il le signaler, une semaine après la visite dans la région de Aïn El-Hammam de hauts gradés de l’ANP, en vue d’un nouveau plan de lutte antiterroriste qui a été mis en application, selon une source sécuritaire, à la suite des derniers attentats du 11 décembre dernier à Alger et du 02 janvier dernier à Naciria.
Et tout porte à croire que les forces de sécurité viennent de s’attaquer hier, à ce qui est supposé être une des bases arrières du GSPC, utilisée pour préparer des actes terroristes dont les opérations suicides.
Nait Ali H, pour Le Quotidien d’Oran