L’Algérie retient son souffle ! Le sélectionneur national, Djamel Belmadi, pourrait bientôt quitter la tête des Fennecs. La voix la plus officielle qui soit dans le football algérien, à savoir le chargé de la communication de la Fédération algérienne de football (FAF), Salah Eddine Abboud, s’est exprimé sur la question, en déclarant clairement que Belmadi est « très en colère ».
Le chargé de communication de la Fédération algérienne de football (FAF), Salah Bey Aboud, invité lors d’une émission sportive sur la chaîne privée El Badil TV, a lanc une vraie bombe, en évoquant l’éventualité de voir l’entraîneur national, Djamel Belmadi, jeter l’éponge. « Le dossier de l’équipe nationale est épineux, il demeure posé, les derniers développements indiquent que le sélectionneur national est en colère, très en colère, après tout ce qui s’est passé », a révélé Salah Eddine Abboud.
La démission est-elle donc possible comme on le soutient ici et là ? « S’il y a démission, c’est lui qui l’annoncera clairement, sa franchise n’a pas de limites. Tout ce que je peux dire c’est qu’il est en colère. Je ne peux pas aller plus loin, par respect à l’instance, à ma fonction et à l’homme, mais je peux dire qu’il est passé par une période de colère », répond Salah Eddine Abboud.
Depuis quelques jours, de nombreux observateurs spéculent également sur la probable démission de Djamel Belmadi, depuis les péripéties qui ont marqué les élections du président de la FAF. Le sélectionneur national, qui s’entend bien avec Kheireddine Zetchi, n’a pas apprécié que celui-ci soit poussé vers la porte de sortie pour des raisons « extra-sportives », alors que son bilan est plus que positif, avec une CAN remportée en Égypte, une nette amélioration du niveau de l’équipe nationale, qui a enregistrée 24 matchs sans défaite.
Dans ses précédentes sorties, le sélectionneur national Djamel Belmadi a exprimé son admiration pour l’ancien président de la FAF, Kheireddine Zetchi, et a tenu des propos interprétés comme un prélude à sa démission. Il serait particulièrement très en colère du fait qu’on tente de lui prêter un rôle dans le choix du nouveau président de la FAF, Charaf-Eddine Amara. « Il est vrai que l’AG s’est déroulée dans de bonnes conditions, mais le dossier de la FAF demeure posé sur le bureau de la FIFA. Ce n’est que lorsque la FIFA annoncera que ces élections se sont déroulées dans de bonnes conditions, et inscriront le nom de Charaf-Eddine Amara comme le nouveau président officiel de la FAF, que nous serons soulagés. Nous félicitons M. Amarra, mais il reste ce spectre que nous espérons qu’il va passer », reconnaît le responsable de la FAF.
À rappeler que l’Algérie disputera bientôt les éliminatoires de la Coupe du monde 2022 et évoluera du groupe A en compagnie du Burkina Faso, le Niger et Djibouti.