Dans son discours adressé à la Nation, le Président Abdelmadjid Tebboune a annoncé la grâce présidentielle pour 30 détenus du Hirak. Le journaliste Khaled Drareni ferait partie de cette liste des détenus graciés par Abdelmadjid Tebboune ainsi que plusieurs autres détenus politiques.
Dans un geste d’apaisement à l’adresse du mouvement de contestation populaire, le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a accordé la grâce à 30 détenus du Hirak. Si le chef de l’Etat algérien n’a pas dévoilé l’identité de ces détenus qui bénéficieront de ces remises en liberté, plusieurs sources proches du Palais Présidentiel d’El-Mouradia, indiquant qu’il s’agit des activistes du Hirak condamnés arbitrairement pour leurs opinions politiques ou leur participation à des rassemblements publics hostiles au régime algérien.
Le journaliste Khaled Drareni ferait partie de cette liste des détenus graciés par Abdelmadjid Tebboune, selon certaines sources, de même que plusieurs autres détenus politiques. Il est à signaler qu’une cinquantaine d’autres détenus qui n’ont pas été encore jugés et demeurent maintenus en détention préventive seront également libérés à la suite d’une grâce présidentielle, a expliqué Abdelmadjid Tebboune qui inscrit ces mesures d’apaisement dans le cadre de la célébration du deuxième anniversaire du Hirak prévu le 22 février prochain.
« Le Hirak béni a sauvé l’Algérie. J’ai décidé d’accorder la grâce présidentielle à une trentaine de personnes pour lesquelles une décision de justice avait été rendue ainsi qu’à d’autres pour lesquelles aucun verdict n’a été prononcé. Entre 55 et 60 personnes rejoindront à partir de demain leurs familles », a dit le Président Abdelmadjid Tebboune.
Cette grâce présidentielle, signe de bonne volonté du Président algérien, est un geste d’apaisement qui ne manquera pas de satisfaire de très nombreux Algériens en colère contre cette politique brutale et répressive menée par le régime en place, à l’encontre des militants pacifiques du Hirak, depuis le début de la pandémie du Coronavirus.
Il est clair qu’à travers ces remises de peine, le Président Abdelmadjid Tebboune veut désamorcer la grogne sociale soutenue par des manifestants qui ne cessent de s’exprimer contre les pratiques liberticides du pouvoir, exacerbées depuis la chute de l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika, contraint à la démission.
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