Sept des huit chefs islamistes responsables de l’attaque du site gazier In Amenas, dans le sud de l’Algérie, ont été neutralisés.
La traque contre les islamistes responsables de l’attaque meurtrière du site gazier In Amenas en Algérie se poursuit. « Sept des huit chefs djihadistes qui ont mené l’attaque, en janvier 2013, contre le site gazier d’In Amenas, dans le sud de l’Algérie, ont été neutralisés », a indiqué sur Europe 1, ce vendredi, Pierre de Villiers, chef d’état-major des armées françaises.
Selon lui, « sur les huit chefs, nous avons neutralisé sept d’entre eux, il n’en reste plus qu’un et nous l’aurons ». La prise d’otages sur le site d’In Amenas a fait au moins 40 morts, selon les chiffres officiels donnés par les autorités algériennes. Trente-neuf des quarante victimes étaient des expatriés. L’attaque avait été revendiquée par le groupe terroriste « Les signataires du sang », dirigé par l’Algérien Mokhtar Belmokhtar.
Mokhtar Belmokhtar, ex-chef d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI), entré en dissidence avec le groupe terroriste, a décidé de former sa propre unité combattante, les « Moulathamine » (Les signataires du sang). Surnommé « le borgne » à cause d’un oeil qu’il a perdu lors d’une bataille, Mokhtar Belmokhtar est né en Algérie en 1972, affirmant s’être rendu en Afghanistan à l’âge de 19 ans pour y acquérir une formation et une expérience du combat. Surnommé aussi monsieur « Marlboro » par les populations locales pour le trafic de cigarettes qu’il mène dans le Sahel, il est réputé, au-delà de son implication dans les enlèvements d’otages occidentaux, pour être l’un des plus grands trafiquants du Sahara, s’imposant dans la fourniture d’armes aux groupes islamistes de la région.