En Algérie, dans la perspective de « l’installation de l’autorité de régulation de l’audiovisuel », le Premier ministre Abdelmalek Sellal a demandé à Hamid Grine, titulaire du ministère de la Communication, de lancer une mise en conformité du secteur.
Le Premier ministre algérien, Abdelmalek Sellal, a donc instruit Hamid Grine, titulaire du ministère de la Communication, de lancer une mise en conformité du secteur de l’audiovisuel. Ainsi, il sera procédé à une mise en conformité par rapport à un cahier des charges récemment élaboré.
L’objectif clairement annoncé est de faire en sorte qu’il n’y ait plus, dorénavant, que des supports audiovisuels de droit algérien ; acteurs exclusifs de l’espace médiatique algérien souverain et spécifique, insiste la presse algérienne.
le chef du gouvernement algérien, Abdelmalek Sellal, s’exprimant au nom du gouvernement algérien, au Palais de la Culture, à Alger, s’en est violemment pris aux chaînes satellitaires qui, selon ses termes, auraient « transgressé les valeurs et les principes de la société algérienne qui sont des lignes rouges ». De l’avis de Sellal, « certaines chaînes de télévision pratiquent le mensongère, la manipulation, la diffamation. Cela peut déstabiliser la société algérienne, provoquer la fitna et favoriser le régionalisme ».
Sur la soixantaine de chaînes de télévisions qui diffusent en Algérie, seules cinq détiendraient une autorisation légale. Le financement de la diffusion de ces médias se ferait via « l’évasion fiscale et le transfert illégale de devises ». Leurs revenus publicitaires seraient dissimulés et échapperaient à l’impôt, accuse le Premier ministre. Cette sortie intervient toutefois au moment où la chaine KBC est au centre d’une polémique avec notamment la bataille judiciaire engagée par Hamid Grine contre la transaction El Khabar – NessProd. Affaire à suivre.