Le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, a mis fin aux supputations, soulignant que le frère du chef de l’Etat, Saïd Bouteflika notamment, n’est qu’un conseiller parmi tant d’autres ».
Qui dirige l’Algérie, d’autant que le Président Abdelaziz Bouteflika a des soucis de santé, depuis son AVC ? Cette question revient sans cesse, et d’aucuns n’ont pas hésité à indexer le frère cadet du chef de l’Etat, notamment Saïd Bouteflika, accuser de piloter ce pays d’Afrique du Nord. Pour couper court à toutes ces rumeurs, le chef de la diplomatie algérienne, Abdelkader Messahel, a assuré que le président de la République s’acquitte bien de ses tâches de chef d’Etat.
Evoquant la récente visite de Bouteflika dans la capitale, où il a inauguré une mosquée rénovée et une nouvelle station de métro, le diplomate, dans un entretien accordé, ce mardi 10 avril 2018, à la chaîne française publique France 24, a rassuré que le chef de l’Etat « vaque à ses obligations le plus normalement ».
A la question de savoir si « c’est son frère, Saïd, qui commande, vu l’état de santé du chef de l’Etat », la réponse d’Abdelkader Messahel est sans appel : « C’est bien lui (Abdelaziz Bouteflika, ndlr), seul, qui dirige. Et je suis bien placé pour le dire, puisque j’ai l’occasion de le voir, de recevoir ses instructions et de lui rendre compte de mes missions. Son frère n’est qu’un conseiller parmi tant d’autres ».
Abordant la question agitée d’une très probable candidature de Bouteflika à la Présidentielle de 2019, Messahel est d’avis que « le Président est l’homme d’une œuvre grandiose qui a, aujourd’hui, porté ses fruits. Cette œuvre doit, de mon point de vue, être poursuivie. En fait, je donne, ici, mon sentiment, mais la décision lui reviendra ».