La dégradation de l’état de santé du Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, ne laisse pas indifférents ses proches et notamment Saïd Bouteflika, son frère cadet, qui en aurait fait une priorité.
La dégradation de l’état de santé du Président algérien, Abdelaziz Bouteflika, dont la mort clinique est annoncée par Mondrafrique, ne laisse pas indifférents ses proches et notamment Saïd Bouteflika, son frère cadet, qui en aurait fait une priorité.
Selon le site, plusieurs profils ont été passés au peigne fin par le cercle de la Présidence dont celui d’Ahmed Ouyahia, actuel directeur de Cabinet du président de la République par ailleurs chef du RND, le parti rival du FLN créé par le DRS du temps du général Toufik. Selon Mondafrique, l’homme n’inspire pas confiance tant il demeure attaché à l’institution militaire qui pourrait le retourner contre le clan Bouteflika une fois arrivé au pouvoir.
Le site de renchérir qu’il en est « de même pour le Premier ministre Abdelmalek Sellal que la rue qualifie de « bouffon du roi » est aux yeux des courtisans de la fratrie Bouteflika une véritable girouette. Pour eux, il peut, du jour au lendemain, redonner vie à l’institution militaire affaiblie jusqu’ici depuis le limogeage du général Toufik et d’une brochette de généraux dont l’ancien chef de la gendarmerie nationale, le général Boustila ».
Toujours selon le site, « le général major Abdelghani Hamel, actuel patron de la police, est un bon candidat pour servir les desseins des Bouteflika. Mais, il souffre d’un handicap : celui de ne pas pouvoir mettre au garde-à-vous le chef de l’armée, le général Gaïd Salah qui n’acceptera jamais de servir sous les ordres d’un homme bien plus jeune que lui ».
Outre ces trois candidats qui ont du mal à gagner totalement la confiance des Bouteflika et de leur entourage, souligne le site, « Saïd, le frère cadet du Président représente l’option la plus à même de garantir les intérêts du clan (…). Fidèle entre les fidèles, l’homme d’affaire Ali Haddad qui doit sa fortune naissante aux Bouteflika est le plus indiqué pour créer une association qui appellera Saïd Bouteflika à se porter candidat à la succession de son frère ».
Le Président algérien a été victime d’un accident vasculaire cérébral, en 2013, qui a laissé des séquelles, notamment un problème d’élocution et de motricité. Il se déplace depuis en fauteuil roulant. Durant la semaine, le journal Mondrafrique a, sur la base de ses sources, évoqué la mort clinique du chef de l’Etat algérien.