A peine débutée, l’année scolaire 2012-2013 est déjà confrontée à de nombreux problèmes, entre autres la surcharge des classes sur laquelle buttent enseignants et « quêteurs du savoir ».
(De notre correspondant)
La rentrée scolaire 2012-2013 apporte son lot de problèmes sur lesquels le ministère algérien de l’Education va se pencher. Parmi ceux-là, la surcharge des classes, qui reste le problème majeur, la vétusté des infrastructures, les revendications des professionnels de l’éducation sujet sur lequel Abdellatif Baba Ahmed, nouveau ministre de l’Education, s’est déclaré « ouvert au dialogue ».
Selon le nouveau ministre de l’Education nationale, le secteur de l’éducation concerne 9 millions de personnes et touche l’ensemble des familles algériennes. Les problèmes rencontrés par les travailleurs de ce secteur sensible sont loin de laisser indifférent le ministre qui se déclare entièrement disponible pour l’engagement d’un dialogue avec l’ensemble des acteurs de la communauté éducative. L’ensemble des composantes du secteur de l’Education seront associées aux débats en vue d’une réforme.
Des acteurs ouverts au dialogue
Dans sa récente sortie médiatique, sur les ondes de la chaine III de la radio algérienne, l’ancien recteur de l’université de Blida estime qu’« actuellement, les chiffres sont éloquents et devant les insuffisances que nous connaissons, l’amélioration de la qualité (de l’enseignement) figure parmi nos priorités ».
Le ministre de l’Education a par la suite exhorté les « donneurs du savoir » à consentir à davantage d’efforts. L’« effort supplémentaire que doit fournir l’enseignant, les moyens à mettre en place par la tutelle, la formation des formateurs et l’implication des parents d’élèves » pourra être de nature à porter ses fruits surtout car les professionnels du secteur en question semblent déjà en comprendre l’objectif. Les problèmes majeurs de ce secteur comme la surcharge des classes dans de nombreuses wilayas ainsi que la déperdition scolaire pour laquelle, Abdellatif Baba Ahmed avoue ne pas détenir, pour le moment, de chiffres précis sont au menu de toutes les réunions de travail du ministère de l’Education qui souhaite faire en sorte que l’année scolaire se déroule sans soucis.
Lire aussi :
Algérie : la rentrée scolaire sous haute surveillance
Algérie : flambée des prix des affaires scolaires