Rachid Nekkaz demande au Conseil constitutionnel de l’autoriser à se présenter à la Présidentielle, après la rocambolesque disparition de ses parrainages.
Rachid Nekkaz demande au Conseil constitutionnel de l’autoriser à se présenter à la Présidentielle, après la rocambolesque disparition de ses parrainages.
« Nekkaz Président ! ». C’est ce que scandaient la centaine de personnes qui accompagnaient le candidat malheureux à hauteur de la Grande-Poste.
Rachid Nekkaz qui a été fusillé sur la Toile et dans la presse qui l’accusent d’être un affabulateur, a tenté de se défendre, malgré les nombreuses zones d’ombres qui entourent la disparition de son véhicule.
Rachid Nekkaz n’y est cependant pas allé par quatre chemins : il accuse le Conseil constitutionnel d’être responsable de sa mésaventure. Dans une lettre adressée le 6 mars à Mourad Medelci, président du Conseil constitutionnel, et publiée sur sa page Facebook, Nekkaz a demandé à être qualifié « d’office en tant que candidat à la présidence de la République algérienne ».
Le candidat malheureux indique avoir « la preuve que la voiture, qui transportait mes signatures, se trouvait à l’intérieur de l’édifice au moment de sa disparition. C’est pour cette raison que j’estime qu’il est de la responsabilité de l’institution de garantir la sécurité du véhicule et la mienne. Cela n’a pas été le cas. Je demande par conséquent au Conseil constitutionnel de me déclarer candidat», a-t-il confié à El Watan.
Celui qui ne fait pas partie des 12 candidats dont les dossiers seront examinés prochainement par le Conseil se refuse de déposer une plainte contre l’institution. Il souhaite juste « la plus haute institution de l’Etat rectifie son erreur et qu’elle élucide cette disparition ».