Quatre militants du mouvement Barakat entament, ce mercredi 7 avril, une marche à pied, à partir de la wilaya de Tebessa vers la capitale Alger, soit une distance de 630 km à parcourir, pour dénoncer la corruption et l’injustice que connaît la wilaya de Tebessa.
(De notre correspondante à Alger)
Quatre militants du mouvement Barakat entament, ce mercredi 7 avril, une marche à pied, à partir de la wilaya de Tebessa vers la capitale Alger, soit une distance de 630 km à parcourir, pour dénoncer la corruption et l’injustice que connaît la wilaya de Tebessa.
Zeghlami Messaoud, gérant d’une entreprise de réparation de véhicules, Abdelghani Hassanette, chômeur et natif de la wilaya de Biskra, Bkakria Aziz, un ancien militaire destitué de l’armée nationale et Bouaalag Mohammed, un employé contractuel dans le cadre du dispositif de pré-emploi, se sont donné rendez-vous ce mercredi matin à 8 heures, au centre-ville de la wilaya de Tebessa, pour marcher vers Alger.
Selon les informations que nous avons pu accueillir, une fois arrivés à Alger centre, les quatre militants vont se diriger vers la Maison de la presse, sise au Champs-de-manœuvres pour se rendre par la suite au palais du gouvernement.
L’un des quatre militants, en l’occurrence Bouaalag Mohammed, a été percuté par une voiture inconnue l’année dernière, alors qu’il participait à une manifestation pacifique. Il a failli perdre la vie et s’en est sorti avec des blessures et des ecchymoses sur le visage. Alors que l’article 34 de la Constitution algérienne stipule que « l’Etat garantit l’inviolabilité de la personne humaine. Toute forme de violence physique ou morale ou d’atteinte à la dignité est proscrite ».
Ironie du sort ou pur hasard, cette marche s’inscrit à la veille de la commémoration des massacres du 08 mai 1945 perpétrés à Setif, Guelma et Kherrata en Algérie.