Algérie : quand Tebboune ignore le roi Mohammed VI


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Le roi du Maroc, Mohammed VI et le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune
Le roi du Maroc, Mohammed VI et le Président algérien, Abdelmadjid Tebboune

À peine de retour au pays, après plusieurs semaines passées en Allemagne pour des soins médicaux, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a déjà établi sa feuille de route politique. Ce week-end, le Président a déroulé sa feuille de route, zappant l’incident marocain, avec le roi Mohammed VI qui a été caricaturé par un média.

Rentré au pays vendredi 12 février, le Président algérien Abdelmadjid Tebboune a entamé, dès le lendemain, une série de rencontres avec des partis politiques. Il a reçu, samedi, le président du mouvement El-Binaa, Abdelkader Bengrina, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd, et le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali.

Hier dimanche, le Président Abdelmadjid Tebboune a également reçu le président du Mouvement de la société pour la paix (MSP), Abderrazak Makri, le président du Mouvement El Islah, Filali Ghouini, ainsi qu’une délégation du Front des forces socialistes (FFS). Celle-ci était composée du Premier secrétaire national, Youcef Aouchiche, et du membre de l’instance présidentielle du parti, Hakim Belacel.

Il a été question, lors de ces entrevues entrant dans le cadre des consultations politiques, d’échanges de points de vue afin d’établir un calendrier et une feuille de route à court et à long terme. Il ressort des déclarations des chefs de parti reçus, que le Président Abdelmadjid Tebboune veut mettre en œuvre le programme qu’il avait annoncé au lendemain de son investiture.

Ainsi, le Président Tabounne envisage de dissoudre les assemblées élues (APN, APW et APC) et organiser des élections législatives et locales anticipées. C’est en tout cas ce qu’ont déclaré Abdelkader Bengrina, le président du Front El Moustakbel, Abdelaziz Belaïd et le président de Jil Jadid, Soufiane Djilali. Selon Abdelaziz Belaïd, « la dissolution du Parlement interviendra avant le 18 février ».

Ce qui paraît paradoxal est le chef de l’Etat tout au long de ce week-end, n’a pas évoqué l’affaire du roi Mohammed VI, qui a été caricaturé par un journal algérien, qui a représenté le souverain en marionnette. Ce qui a fini par déclencher une colère au Maroc.

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