Le Front des forces socialiste (FFS), plus ancien parti de l’opposition algérienne, a décidé ce vendredi de ne pas prendre part à la Présidentielle . Et pourquoi donc ?.
Le plus ancien parti de l’opposition algérienne va, le Front des forces socialiste (FFS), a décidé ce vendredi de ne pas prendre part à l’élection présidentielle que plusieurs partis jugent « joué d’avance » en faveur de Bouteflika.
« Dans ces conditions, pour le FFS, participer est inconcevable », a indiqué ce parti présidé, il y a encore peu, par Ait Ahmed, une des figures emblématiques de l’indépendance algérienne. Agé de 88 ans, Hocine Ait Ahmed est le seul survivant de l’OS (organisation spéciale chargée de la formation des cadres militaires et de la mise en place d’un dispositif clandestin dans la lutte armée pour l’indépendance), réfugié en Suisse depuis plusieurs décennies. En 1999 déjà, alors qu’il était de retour en Algérie, Hocine Ait Ahmed s’était retiré de la course à la Présidentielle, avec six autres candidats, pour dénoncer les fraudes en faveur de Bouteflika, indique Le Parisien.
« L’option du boycott, même si elle est respectable, ne constitue pas à elle seule une alternative », ajoute le FFS dirigé aujourd’hui par une nouvelle génération. Dans une déclaration publiée à Alger à l’issue d’une réunion de ses cadres, le parti milite pour « la reconstruction d’un consensus national, autour d’un programme et d’un calendrier de transition ».
Le FFS rejoint ainsi une dizaines d’autres formations, dont le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) et les islamistes, qui préconisent le boycott face au système « favorable » au Président-candidat du Front de libération nationale (FLN), Abdelaziz Bouteflika.