En Algérie, le FLN a exprimé « sa satisfaction » après l’instruction du président de la République, Abdelaziz Bouteflika, sur les privatisations.
Le FLN (Front de Libération Nationale) a exprimé, ce lundi 15 janvier 2018, « sa satisfaction » après l’instruction du président de la République algérienne, Abdelaziz Bouteflika, sur les privatisations. C’est ce qu’a indiqué un communiqué du parti rendu public.
« Le FLN note avec soulagement, fierté et orgueil la décision du Président et salue une décision souveraine et ferme qui prouve encore une fois la politique sage du fils du peuple auquel il souhaite réussite et bonne santé (…). Le parti majoritaire et première force politique du pays, partant du principe de la responsabilité nationale qui lui incombe pour un soutien franc au programme du Président, a engagé une rencontre de concertation ayant regroupé des partenaires économiques et sociaux », écrit le communiqué du FLN.
Insistant qu’il « a été réaffirmé au cours de cette rencontre clairement et avec force l’attachement constant au service public stratégique, un acquis pour la nation qu’on ne peut toucher », le FLN, qui salue la « sagesse du Président, sa vision et le pragmatisme de sa démarche qui confirment son souci pour la protection des acquis des travailleurs et la fidélité de l’Etat à ses options sociales, dans le cadre de la solidarité, la complémentarité et la cohésion du tissu social », remercie « infiniment le Président » à qui il exprime sa « reconnaissance ».
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Par ailleurs, le FLN appelle à ce que cette décision constitue « un nouveau signe d’encouragement pour la redynamisation du front économique » et pour « relever les défis du développement (…). A travers sa forte symbolique, cette décision vient en prolongement des décisions courageuses visant le renforcement de la démocratie, la modernité, les constantes, l’unité du peuple et les valeurs de la personnalité nationale, loin des interprétations, exagérations et surenchères », souligne, selon TSA, le FLN.
Pour rappel, alors que, le ministre algérien de l’Industrie et des Mines, Youcef Yousfi, en marge d’une visite de travail à Relizane, dimanche 14 janvier 2018, avait insisté que « nous n’avons jamais procédé à l’ouverture de capital des entreprises sans qu’il y ait consultation au niveau du gouvernement (…) Le dernier mot revient au président de la République. Aucune ouverture de capital, aucune privatisation d’une entreprise nationale ne sera faite sans l’accord de Monsieur le président de la République, et ce sont ses prérogatives ». Abdelaziz Bouteflika avait en effet tapé du poing sur la table, après la signature de la Charte du partenariat public-privé (PPP), le 23 décembre dernier, entre le gouvernement, l’UGTA et le FCE. Surtout que, lors de cette réunion, le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia, avait indiqué que « nous faciliterons l’ouverture du capital des Petites et Moyennes Entreprises publiques dans le cadre de la législation en vigueur ».