Les candidatures s’emballent ! Déjà 72 prétendants au poste de président de la République d’Algérie ont retiré un dossier de candidature.
Ils n’ont jamais été aussi nombreux à vouloir prendre la place de Bouteflika. Près de 72 candidats ont d’ores et déjà retiré des formulaires de souscription de signatures individuelles pour l’élection présidentielle du 17 avril en Algérie.
La prochaine étape pour ces pré-candidats est de parvenir à récolter 600 signatures de membres élus d’assemblées populaires communales, de wilayas ou parlementaires réparties au moins à travers 25 wilayas, ou une liste de 60 000 signatures individuelles d’électeurs inscrits sur les listes électorales.
Toutefois, peu d’entre eux parviendront à rassembler les 600 signatures d’élus ou 60 000 d’électeurs. Bien que la jeunesse algérienne attende de pied ferme de nouveaux visages sur la scène politique, la tâche est rudement difficile. D’autant plus que les candidats ne disposent que de cinq semaines pour y parvenir. Le mois de février sera donc décisif et permettra de faire le tri parmi l’ensemble de ces candidatures.
« Les postulants à la candidature qui ont retiré les formulaires ne sont pas encore des candidats officiels, et ils ne seront considérés comme tels en vertu de la loi qu’une fois le Conseil constitutionnel aura statué sur la validité de leur dossier de candidature », a rappelé le ministre de l’Intérieur. La moyenne des dossiers validés par le Conseil constitutionnel est entre 4 et 7. L’année 2014 connaîtra probablement un nombre record de candidats. La réponse dans cinq semaines.
Quant à la candidature d’Abdelaziz Bouteflika, de nombreuses personnalités considèrent qu’elle n’aura finalement pas lieu. Des sources gouvernementales affirment, en dépit de l’annonce du secrétaire général du FLN, que le Président serait lui-même arrivé à la conclusion qu’il doit renoncer à briguer un quatrième mandat, vu son état de santé.