Le Président algérien, Abdelaziz Bouteflika n’a pas été en mesure de recevoir le prince héritier d’Arabie Saoudite, Mohamed ben Salmane, en visite en Algérie. Voici pourquoi.
Ce lundi 3 décembre 2018, la Présidence algérienne a annoncé que le chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, n’a pas été en mesure de recevoir le prince héritier saoudien Mohamed ben Salmane en visite en Algérie. Les autorités algériennes ont justifié cet incident par le fait que le dirigeant est « alité du fait d’une grippe aiguë ».
Pourtant, le Prince ben Salmane a lui-même insisté et émis le vœu d’être reçu par le Président Abdelaziz Bouteflika qu’il a qualifié « d’homme sage et dont les conseils sont perspicaces ». Et le chef de l’Etat algérien a toujours reçu les dirigeants saoudiens en visite en Algérie, sachant que les deux pays entretiennent des relations privilégiées.
A noter que ben Salmane était arrivé en Algérie dimanche soir vers 21 heures pour une visite officielle de deux jours. A la tête d’une très forte délégation, il a été accueilli à l’aéroport Houari-Boumediene par le Premier ministre algérien, Ahmed Ouyahia.
Cette visite s’inscrivait, dans le cadre de « la consolidation des relations privilégiées entre les deux pays et peuples frères et permettra de donner un nouvel élan à la coopération bilatérale et de concrétiser des projets de partenariat et d’investissement, en ouvrant de nouvelles perspectives aux hommes d’affaires, en vue d’augmenter le volume d’échange commercial et d’élargir le partenariat économique entre les deux pays ».
Mohamed ben Salmane a quitté Alger, ce lundi 3 décembre 2018 au soir, après avoir formulé ses meilleurs vœux de prompt rétablissement pour le chef de l’Etat algérien. Avant Alger, Mohamed ben Salmane qui, s’est aussi rendu en Mauritanie, a été aux Emirats Arabes Unis, à Bahreïn, en Egypte et en Tunisie.
Prince héritier, par ailleurs vice-président du Conseil des ministres et ministre de la Défense d’Arabie Saoudite, Mohamed Ben Salmane effectuait ainsi sa première tournée à l’étranger après le meurtre du journaliste et opposant saoudien, Jamal Khashoggi, au mois d’octobre, en Turquie.