Le haschich en provenance du Maroc se fait de plus en plus rare en Algérie, entraînant une flambée de cette denrée très prisée par les Algériens.
Le haschich se fait rare en Algérie, notamment celui qui provient du Maroc, fournisseur principal du pays de Bouteflika. La multiplication des contrôles aux frontières entre le Maroc et l’Algérie serait à l’origine de la rupture des stocks.
Selon Bladi.net qui reprend le site français RFI, le prix du cannabis a plus que doublé en quelques semaines seulement à cause de la multiplication des saisies de drogue par les autorités algérien. C’est ce qui ressort, selon le site marocain, de l’explication donnée par un consommateur algérien.
Samir, qui confie que les consommateurs vont se rabattre sur les « cachetons », avoue avoir « un dealer régulier, qui n’est jamais tombé en panne. Un jour, là il m’appelle, il me dit : « y’a plus rien. » Y’a plus rien ! Il ne me dit pas plus, mais il me dit juste qu’il n’y a plus rien, il a disparu pendant trois mois ».
Pour sa part, un autre consommateur détaille : « Ils nous tiennent par ça en fait, parce qu’ils savent que la majorité de la jeunesse algérienne carbure à ça. Maintenant si on m’appelle à 4h du matin pour trouver un plan, j’y vais. Voilà la situation dans laquelle on se retrouve. Même si je bosse à 6h du matin, je m’en fous, je sors à 4h du matin pour aller chercher ma fumette. Parce que c’est devenu quelque chose de rare maintenant ».
RFI explique cette pénurie par la construction par l’Algérie d’un mur tout au long de la frontière avec le Maroc pour tenter de juguler la contrebande. De plus, les forces de sécurité algériennes annoncent avoir saisi quatre fois plus de drogue dans la capitale en 2016 par rapport à 2015.