Abdelmalek Droukdel, chef d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi), et sept autres islamistes armés ont été condamnés à mort par contumace par le tribunal criminel d’Alger. Ils sont accusés d’assassinats, enlèvements et attentats à l’explosif.
Ils étaient absents à l’audience, mais la justice a tranché. Abdelmalek Droukdel, chef d’Al Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et sept islamistes armés, dont six en fuite, ont été condamnés, jeudi, à la peine capitale par contumace par le tribunal criminel d’Alger. Ils sont accusés d’assassinats, enlèvements et attentats à l’explosif.
Mohamed Toumi, l’un des principaux mis en cause, présent à l’audience, a également été condamné à la peine capitale. Nabil Brahimi et Mahamed Chemami, deux autres accusés, qui ont aussi comparu, ont été acquittés.
Le parquet n’a pas requis la peine de mort contre Hassan Hattab, fondateur et ancien chef du Groupe salafiste pour la prédication et le combat (GSPC), considéré comme l’ancêtre d’Aqmi. Il s’est rendu aux autorités fin septembre 2011 après avoir été exclu du GSPC. Le groupe salafistes a intégré Al-Qaida en 2006, avant de se rebaptiser Aqmi.
Hassan Hattab aurait été libéré en février 2011 et mis sous-contrôle judiciaire. Son ancien numéro deux, Saïfi Amar, dit Abderrezak le Para, l’un des douze accusés, a également échappé à la peine capitale. Incarcéré en Algérie depuis 2004, il est l’auteur d’enlèvements de 32 touristes dans le Sahara algérien en 2003. Son procès ayant été reporté à plusieurs reprises pour des raisons de procédures, il attend depuis son jugement.
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