À un an des élections présidentielles de décembre 2024, l’Algérie connaît un changement politique majeur avec la nomination de Nadir Larbaoui. Diplomate expérimenté, il accède au poste de Premier ministre du président Abdelmadjid Tebboune. Cette décision stratégique pour redynamiser le gouvernement doit permettre d’affronter les défis économiques, sociaux et politiques qui se dressent à l’horizon de l’Algérie. Cette nomination, saluée par les partisans du président, est un signal fort dans le paysage politique algérien. En effet, elle marque une étape décisive vers l’échéance électorale de 2024.
Algérie : changement de Premier ministre à un an de la présidentielle
Le président algérien, Abdelmadjid Tebboune, a nommé, samedi 11 novembre, Nadir Larbaoui, un diplomate chevronné et actuel directeur de cabinet de la présidence, au poste de Premier ministre. Il remplace Aïmene Benabderrahmane, qui occupait ce poste depuis le 1er juillet 2021.
Cette nomination intervient à un an de l’élection présidentielle prévue en décembre 2024. Elle est un signal de la volonté du président Tebboune de redynamiser son gouvernement.
Nadir Larbaoui, un fidèle
Nadir Larbaoui, 74 ans, est un diplomate de carrière. Il a occupé de nombreux postes importants au sein du ministère algérien des Affaires étrangères, dont celui de représentant permanent de l’Algérie auprès des Nations unies. Il est considéré comme un fidèle du président Tebboune.
Les partisans du président saluent son arrivée à la tête du gouvernement. En effet, ils y voient un signe de continuité. Mais également une manière de renforcer le pouvoir du président Tebboune, qui est encore très contesté.
Le nouveau Premier ministre veut relever les défis auxquels l’Algérie est confrontée. Notamment la crise économique, la corruption et la contestation sociale. Il affirme également qu’il œuvrerait à la réconciliation nationale et à la construction d’une Algérie plus juste et plus prospère.
La nomination de Nadir Larbaoui est un événement important dans la vie politique algérienne. Elle marque un tournant dans la présidence de Abdelmadjid Tebboune et pourrait avoir des implications importantes pour l’élection présidentielle de 2024.