En Algérie, des milliers de personnes ont pris part à la marche silencieuse initiée par des étudiants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou pour dénoncer le climat d’insécurité ayant entraîné la mort d’un apprenant de 22 ans.
Ils étaient des milliers de personnes à avoir pris part à la marche silencieuse initiée, ce lundi 13 février 2017, par des étudiants de l’université Mouloud Mammeri de Tizi Ouzou. A travers cette marche, les apprenants visaient, disent-ils, à dénoncer le climat d’insécurité ayant entraîné la mort de Djamel Souak. L’étudiant de 22 ans avait été assassiné à l’arme blanche, le 3 février 2017 ».
C’est devant l’entrée de l’université que les marcheurs ont pris le départ vers la cour de justice à la sortie ouest du chef-lieu de Tizi Ouzou. Au cours de leur marche silencieuse, ils sont passés par la rue des Frères Ouamrane, l’avenue Abane Ramdane. Au premier rang de la marche, des membres de la famille du défunt, entourés d’habitants du village Aït Abdelmoumène.
« Mobilisation pacifique pour une justice équitable », telles étaient les inscriptions sur la banderole déployée à l’occasion. Parmi les marcheurs, des enseignants et des fonctionnaires de l’université, qui ont brandi des portraits de Djamel Souak ainsi qu’une imposante
Arrivés devant la cour de justice, les manifestants, qui ont respecté le mot d’ordre de la marche silencieuse, ont observé une minute de silence. Dans une déclaration lue en public, les étudiants dénoncent le climat d’insécurité, rappelant qu’il ne s’agit pas du premier cas de violence enregistré.