Près de 2000 personnes, soutenant « la révolution pacifique du peuple algérien », ont battu le pavé, ce dimanche, à Bruxelles, pour s’opposer à la tenue de la Présidentielle du 12 décembre, qualifiée d’élection « de la honte ».
Alors que la police belge parle de 2000 manifestants, ils sont beaucoup plus, d’après les organisateurs, à avoir défilé, ce dimanche 1er décembre 2019, à Bruxelles, pour donner leur point de vue sur l’élection présidentielle qui se prépare en Algérie. Venus pour la plupart de France, les Algériens de la diaspora tenaient à venir en soutien à « la révolution pacifique du peuple », et s’opposent à la tenue de l’élection présidentielle du 12 décembre dans leur pays. Lequel scrutin est qualifié d’élection « de la honte ».
Les manifestants, qui rejettent de toute leur énergie ce scrutin, axent leur position sur leur conviction cette élection fournit une couverture à un régime autoritaire de « dictature qui n’offre le choix qu’entre cinq candidats du régime ». Et pour les manifestants, la communauté internationale doit réagir face à l’organisation du scrutin.
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Pour les manifestants qui réclament la libération des prisonniers d’opinion, il est temps d’instaurer un Etat de droit et le respect des libertés fondamentales. S’opposant aux ingérences occidentales, les marcheurs, qui saluent la résolution du Parlement européen sur la situation des libertés en Algérie, lancent un message clair à l’Union Européenne : « Cessez de soutenir les dictatures et de leur dérouler le tapis rouge ».
Parallèlement à cette manifestation, plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, samedi 30 novembre 2019, à Alger « contre l’ingérence étrangère » et en faveur de la tenue de la Présidentielle du 12 décembre. La manifestation était organisée à l’appel de l’UGTA (Union générale des travailleurs algériens), proche du Front de libération nationale (FLN), le parti d’Abdelaziz Bouteflika, que le syndicat a soutenu durant ses vingt ans de règne.