L’Algérie, pour des pratiques sous l’ère de l’ancien Président Abdelaziz Bouteflika, a été condamnée en France.
De gros « cafards » de l’ancien Président algérien Abdelaziz Bouteflika mis à nus par Le Parisien. En effet, selon le journal français, l’ambassade d’Algérie à Paris de même que plusieurs consulats de la région parisienne, ont été condamnés pour des violences sur les employés, et pour n’avoir pas respecté le Code du travail.
Le journal ajoute que l’Algérie, qui se retranche derrière son statut d’Etat souverain, refuse de dédommager les victimes. Citant des témoignages de plusieurs personnes, Le Parisien souligne que l’ambassade d’Algérie a été épinglée dans des cas de licenciements abusifs, sans compter le délit de « travail dissimulé ».
Autre cas révélateur, celui d’Anis, un ancien employé au service des passeports, « recruté en 2007, qui a été licencié en 2016, après avoir été harcelé moralement, puis frappé par un vice-consul », relève Le Parisien. La victime dit avoir « pris des coups. J’ai été insulté, on m’a poussé dans les escaliers ».
Le Parisien cite l’avocat de la victime, Me Bijar Acar, qui dénonce que « son licenciement a été considéré comme nul, en théorie il est donc encore salarié, mais nous n’avons aucune réponse depuis la condamnation de la République démocratique d’Algérie. Selon le conseil juridique de la victime, l’Etat algérien doit verser près de 70 000 euros de dommage à Anis notamment pour « manquement à l’obligation de sécurité ».