Aux Etats-Unis, un rapport présenté à l’administration Trump par The Washington Institute for Near East Policy augure d’une probable instabilité de l’Algérie, avec notamment un successeur du Président Abdelaziz Bouteflika « déjà choisi ».
Selon Lematindz.net, aux Etats-Unis, en une semaine, un rapport présenté à l’administration Trump par The Washington Institute for Near East Policy (Winep) et deux dossiers de la presse américaine augurent d’une probable instabilité de l’Algérie entourant la succession de Bouteflika
Toujours selon le site, l’institut Winep prédit à l’Algérie dans un compte-rendu de dix pages, « une difficile transition » et « une succession contestée ou houleuse », ajoutant que le rapport présenté par Robert Satloff et Sarah Fauer, explique d’abord que ce pays d’Afrique du Nord avait échappé au printemps arabe à cause principalement de la décennie noir. Le rapport précise « en Algérie, l’un des principaux producteurs de pétrole et de gaz, où les souvenirs d’une guerre civile tout au long des années 1990 ont probablement supprimé l’appétit pour un changement radical cette fois-ci, le régime des personnes âgées et le président en difficulté a rapidement répondu aux rumeurs de dissidence en plongeant dans les revenus de l’Etat pour élargir les avantages sociaux et ainsi éviter les troubles plus larges ».
L’Institut américain relève que « les appareils politiques et de sécurité en Algérie restent opaques, mais le pouvoir est généralement présumé résider parmi les groupes de chefs militaires, d’agents de renseignement, d’hommes d’affaires et de politiciens collectivement appelés le pouvoir ». Evoquant les problèmes de santé d’Abdelaziz Bouteflika, le rapport, toujours selon Lematindz.net « les problèmes de santé de Bouteflika, conjugués à une série de restructurations au sein des services de sécurité de l’État et entre ceux-ci, ont soulevé des inquiétudes quant à la stabilité du pays en cas d’un plan de succession peu clair. Très probablement, les militaires et les services de sécurité choisiront, ou auront déjà choisi, le successeur de Bouteflika, bien qu’une succession contestée ou houleuse reste une possibilité ».
Selon les auteurs, « une succession douce ne serait pas un gage de stabilité à cause de la situation économique délicate qu’affronterait le nouveau Président ».