L’Algérie a vécu un week-end particulièrement meurtrier avec le sang qui a coulé dans la localité de Oued El Takouk, située dans la commune de Aïn Dalia, dans le département de Médéa. Que s’est-il passé ?
Samedi 27 juin, un capitaine et un caporal-chef de l’armée populaire nationale ont trouvé la mort, au cours d’une opération de ratissage menée par des détachements de l’armée. Le drame a eu lieu dans la localité de Oued El Takouk, située dans la commune de Aïn Dalia, wilaya de Médéa.
L’information a été donnée, ce dimanche 28 juin, par le ministère de la Défense nationale, dans un communiqué. L’armée populaire algérienne a ainsi perdu deux de ses hommes suite à l’explosion d’une bombe artisanale. Posée par qui et dans quel but ? C’est la question que tenteront de résoudre les autorités algériennes.
En attendons, l’Algérie pleure ses morts qui ont perdu la vie dans des conditions tragiques. « Suite à cet acte abject, les détachements de l’Armée Nationale Populaire ont renforcé les mesures sécuritaires nécessaires, en poursuivant les opérations de fouille et de ratissage de cette zone », a indiqué le ministère algérien de la Défense..
Précisant qu’il s’agit du capitaine Bensmaïl Fateh et du caporal-chef Khaldi Zakaria, qui ont perdu la vie, le communiqué ajoute : « En cette douloureuse circonstance, le général-major Saïd Chanegriha, chef d’Etat-Major de l’Armée Nationale Populaire par Intérim, adresse ses sincères condoléances aux familles et proches des deux Chouhada ».
Le patron de l’armée algérienne a par ailleurs mis en garde que « l’Armée Nationale Populaire poursuivra ses efforts, sans répit et avec fermeté et persévérance, pour traquer ces criminels et les neutraliser partout où ils se trouvent à travers l’ensemble du territoire national ».