Algérie : le PM Abdelaziz Djerad se fait avocat des femmes


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Le chef du gouvernement algérien, Abdelaziz Djerad
Le chef du gouvernement algérien, Abdelaziz Djerad

Au lendemain de l’affaire des 9 enseignantes agressées à Bordj Badji Mokhtar, le Premier ministre algérien, Abdelaziz Djerad, se fait avocat pour la défense des droits des femmes en Algérie. Le chef du gouvernement a promis de « criminaliser toute forme de violence qui affecte la femme ou son image ».

Les femmes sont-elles assez protégées en Algérie ? C’est du moins la question que l’on se pose depuis l’événement malheureux des 9 enseignantes agressées à Bordj Badji Mokhtar. Mais le message sur Facebook du Premier ministre, Abdelaziz Djerad, semble avoir répondu à la question. Le chef du gouvernement algérien a écrit que « la femme Algérienne c’est le Moudjahida, l’éducatrice, le politicienne, l’artiste et le soignante, elle est la mère, l’épouse, la fille et la compagne, présente dans la conscience algérienne collective avec toute sa sacralité ».

Dans sa publication, le chef du gouvernement du président Abdelmadjid Tebboune a assuré que de pareilles affaires « n’ont rien à voir avec l’authenticité et les valeurs de la société algérienne ». Il a aussi fait savoir qu’il ne tolérera « jamais aucun type de préjudice qui cible son corps ou son honneur ». Abdelaziz Djerad a également dénoncé « les actes criminels isolés » enregistrés contre les femmes « dans certaines régions ».

Abdelaziz Djerad a aussi précisé qu’il a instruit « de renforcer la surveillance sur les résidences isolées et de punir tous ceux qui commettent des crimes à l’encontre des résidentes et nuisent à leur sécurité ou à leur réconfort ». Il a ainsi promis de continuer son soutien afin de « garantir à la femme algérienne le statut qui lui convient ». « Son droit à la vie publique et sa protection dans les espaces publics, afin qu’elle puisse contribuer, avec tout son courage et sa force, à l’édification de la nouvelle Algérie », a-t-il fait savoir.

Le Premier ministre Abdelaziz Djerad a martelé qu’il ne va « épargner aucun effort pour criminaliser toutes les formes de violence qui affectent les femmes ou leur image, et par quelque moyen que ce soit ». À rappeler qu’en 2016, une loi contre les violences faites aux femmes est entrée en vigueur en Algérie.

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