Algérie : le maquis d’Aïn Defla encerclé


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Drapeau de l'Algérie
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Les forces de sécurité procèderaient à une vaste opération de ratissage dans les massifs forestiers de la région de Tiberkanine (Ouest d’Alger). De violents combats ont eu lieu ce week-end. Le maquis islamiste de la région d’ Aïn Defla, soupçonné d’être responsable des pires massacres enregistrés ces derniers jours, serait encerclé par l’armée.

Les forces de sécurité procèderaient à une vaste opération de ratissage dans les massifs forestiers de la région de Tiberkanine (Ouest d’Alger). De violents combats ont eu lieu ce week-end. Le maquis islamiste de la région d’ Aïn Defla, soupçonné d’être responsable des pires massacres enregistrés ces derniers jours, serait encerclé par l’armée.

L’armée algérienne mènerait une opération de grande ampleur dans la région d’Aïn Defla où se terre le maquis islamiste du groupe El Ahwel, tenu responsable des pires massacres qu’ait connu le pays ces derniers jours. Fort de deux cents éléments, le maquis de l’émir Salim Abou Djafar, se serait rendu coupable (entre autres) du massacre d’une famille de 14 personnes en début de mois.

Selon la presse algérienne, les forces armées auraient procédé à l’encerclement des massifs regroupés autour des monts d’El Ouarsenis et de Remka dès vendredi. La première étape du bouclage aurait été réalisée par des agents en civil pour ne pas alerter les veilleurs, rapporte la presse algérienne.

Campement entre les mains de l’armée

L’armée aurait ensuite procédé à un bombardement en règle de la zone et parachuté des commandos de chasse.

Selon les mêmes sources, les premiers combats auraient d’ores et déjà fait une quinzaine de tués dans les rangs des  » terroristes « . Des coups de feu et des explosions ont été entendus dimanche à proximité de la ville Aïn Defla quand les forces de sécurité sont tombées sur la casemate qui servait de refuge au groupe. Les survivants se seraient réfugiés dans le massif forestier situé à plusieurs centaines de mètres de là, où ils tiendraient tête aux forces de sécurité. Ces dernières avanceraient lentement en raison d’un terrain escarpé et probablement miné.

La presse croit savoir que l’émir Abou Djafar, vétéran de la guerre d’Afghanistan compterait parmi les premières victimes de l’opération. Aucun bilan officiel des pertes de l’armée n’a été établi jusqu’à présent.

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