Le journaliste algérien Khaled Drareni a été libéré, hier vendredi. Poursuivi pour avoir couvert les manifestations du Hirak, il avait été condamné à trois ans de prison, en août, avant de voir sa peine réduite d’un an en septembre.
Après le discours du Président Abdelmadjid Tebboune, le journaliste algérien Khaled Drareni a été libéré, hier vendredi. Il avait été condamné à trois ans de prison, en août, avant de voir sa peine réduite d’un an en septembre. Il lui avait été reproché sa couverture du mouvement Hirak dans son pays.
Cette libération s’inscrit dans le cadre de la grâce accordée à plus de 30 militantes pro-démocraties, par le Président Abdelmadjid Tebboune, à l’approche de la célébration du deuxième anniversaire du Hirak. Des voix demandaient la libération du journaliste au nom de la liberté d’expression. Le désormais ex-prisonnier de Koléa a remercié tous ceux qui ont fait preuve de solidarité avec lui, qui l’ont soutenu, que ce soit en Algérie ou à l’étranger.
Pour Khaled Drareni, le combat n’est pas fini. La prochaine manche, le 25 février, la Cour suprême devra se prononcer sur son appel. Le secrétaire général de RSF, Christophe Deloire, a qualifié cette libération de « pas dans la bonne direction » après « 11 mois d’injustice ». Les États-Unis ont salué la libération des militants algériens et ont exprimé leur soutien à la liberté d’expression. « Nous espérons voir de telles mesures positives se poursuivre », a déclaré un porte-parole du Département d’Etat.
Selon le Comité national pour la libération des prisonniers (CNLD), environ 70 personnes sont actuellement en prison en raison de leurs liens avec le Hirak ou d’autres activités politiques pacifiques de l’opposition. Le président algérien a promis d’accorder sa grâce à 60 d’entre eux.
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