En Algérie, le général à la retraite Ali Ghediri tente de barrer la route au chef de l’Etat Abdelaziz Bouteflika, dont un cinquième mandat est sérieusement agité.
En devenant le premier prétendant à se déclarer depuis l’annonce officielle de la date du scrutin présidentiel prévu le 18 avril 2019 en Algérie, le général à la retraite Ali Ghediri a lancé un défi au Président Adbelaziz Bouteflika. Dans le même temps, Ali Ghediri se montre insensible aux mises en garde faites par l’actuel patron de l’armée algérienne, Gaïd Salah notamment.
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Promu général en 2000, Ali Ghediri, âgé de 64 ans, a pris sa retraite en 2015. Pendant une dizaine d’années, il a été directeur des ressources humaines du ministère algérien de la Défense. Le général s’est récemment fait remarquer pour ses déclarations dans la presse allant dans le sens du changement. Ce qui lui a d’ailleurs valu des mises en garde du ministère de la Défense, notamment le général Gaïd Salah, qui outre le fait d’avoir tenté de recadrer AlinGhediri, a insisté sur l’obligation de réserve à laquelle sont astreints les militaires.
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Alors que Abdelaziz, 81 ans, est à la tête de l’Algérie depuis 1999, son camp l’appelle avec insistance à se représenter pour un cinquième mandat. Son frère, Saïd Bouteflika, est accusé de mener des tractations dans le but de reporter la date du scrutin présidentiel.