La transition démocratique est considérée par le parti d’Abdelmadjid Menasra, Front du changement, comme une meilleure garantie contre la corruption, l’autoritarisme et les coups d’Etat. Ce sont là les conclusions phares de l’Université d’été, organisée au complexe Adim de Zemmouri dans la wilaya de Boumerdes.
Des débats, ateliers et autres plénières ont ponctué l’Université d’été, organisée au complexe Adim de Zemmouri dans la wilaya de Boumerdes. Ce rassemblement qui marque la rentrée politique offre un espace de réflexion par excellence aux cadres du Front du changement qui ont en ligne de mire la Présidentielle de 2014.
L’un des cadres de ce parti qui se fraie un chemin, lentement mais sûrement, Idriss Rebouh, considère que la tenue de cette université d’été répond au souci de « réunir tous les cadres et recharger les accus en vue des challenges à venir ». Prenant part aux débats, l’ex-ministre des Affaires étrangères de la Tunisie, Rafik Abdeslam est d’avis qu’ « il est aussi possible d’instaurer la démocratie dans le monde arabe ». Des universitaires, à l’instar de Zoubir Arrous, chercheur au Centre de Recherche en Economie appliquée pour le développement) (CREAD), n’ont pas également manqué à l’appel pour faire de cette réunion, qui se tient du 4 au 7 septembre dans la station balnéaire de Zemmouri, un meilleur espace de réflexion en direction des prochains défis.
Pour les animateurs de cette manifestation, compte tenu de la conjoncture internationale et régionale actuelle, la transition démocratique est apparue comme une nécessité absolue, « surtout que la dictature se réinstalle dans le monde arabe ». En effet, après le putsch contre le Président égyptien Mohamed Morsi , pourtant élu démocratiquement et au suffrage universel, les mêmes tensions pèsent sur le parti tunisien Ennahda, au pouvoir. Celui-ci semble ne pas être en odeur de sainteté avec l’opposition tunisienne qui voit ses rangs s’élargir au fil des jours.
Selon les membres du Front du changement qui soutiennent faire du respect des droits humains leur principal credo, les coups d’états militaires et l’usage de la force dans la prise du pouvoir sont abhorrés.