Issad Rebrab, le président de Cevital, a répondu à Amar Saâdani, assurant qu’il « n’avait aucune ambition politique » et qu’il « n’a jamais été aidé » par les services de sécurité.
Dans un entretien à France 24, Issad Rebrab a assuré, ce vendredi 27 mai 2016, qu’il « n’avait aucune ambition politique » et qu’il « n’a jamais été aidé » par les services de sécurité.
« Je n’ai aucune ambition politique. Ma seule ambition est le développement économique de mon pays », a déclaré le président de Cevital, qui, preuve sur la table, a annoncé sa décision d’introduire la majorité des actions du groupe de presse El Khabar, y compris la chaîne TV KBC, à la Bourse d’Alger, relève TSA.
En effectuant cette sortie, Issad Rebrab a également répondu au chef du FLN Amar Saâdani qui l’a accusé d’avoir racheté le groupe El Khabar pour le compte du général Toufik afin de préparer la Présidentielle de 2019. « C’est archi-faux. Je ne vais pas polémiquer là-dessus », lance-t-il, apportant un autre démenti. « Les services de sécurité ont bloqué certains de mes projets. Ils ne m’ont jamais aidé », confesse-t-il.
Répondant à la question de savoir qui « est derrière cette campagne contre lui », Issad Rebrab est formel : « Ce n’est pas le Président, ce n’est pas son frère ». Le patron de Cevital évoque toutefois une hypothèse : c’est « certainement des décideurs (…). Peut être certaines personnes autour du frère du Président ».
Assurant qu’il « n’a pas de patrie de rechange » Issad Rebrab a insisté que son « devoir est de participer au développement du pays (…). Je suis très passionné par la création de richesses et d’emplois », reprend TSA.